A. D'Oria

Aurélien D'Oria

A. Doria

Doctorant CIFRE

Équipe de recherche :  INCCA

Courriel : aurelien.doria@unicaen.fr

Tél.: +33(0)2 31 56 56 59

Localisation : CAMPUS 1, Bât. J3, Porte IR 059

Adresse : Université de Caen,
CS 14032, Esplanade de la paix,
14032 CAEN CEDEX 5.

Activités de recherche :

Analyse du ionome foliaire du colza et du blé en réponse à des carences nutritionnelles ou des contraintes hydriques : identification de solutions permettant d'améliorer la résilience des plantes au manque d'eau.

Dans un contexte de changement climatique, l’augmentation à la fois de l’intensité et de la fréquence de certains stress abiotiques au cours du cycle de développement des plantes, comme les épisodes de déficit hydrique ou de fortes températures diminue les rendements des cultures, impactant aussi la qualité des produits récoltés (Lobell et Field, 2007). Les plantes confrontées à un stress hydrique ont besoin pour mieux résister, d’une période d’adaptation osmotique pour maintenir le statut hydrique et la turgescence de leurs cellules. Ce processus métabolique est rendu possible par des modifications de l’absorption et/ou de la distribution des ions et dépend donc de la disponibilité de ces éléments au cours ou avant apparition du stress.
Les macro- et microéléments sont les éléments essentiels nécessaires au maintien de la balance osmotique durant une période de stress hydrique. Selon Salt et al. (2008), peut être qualifiée de ionome, la composition élémentaire de structures subcellulaires, de cellules, de tissus ou d'organismes, qui inclut tous les éléments essentiels ou non à la vie quelle que soit leur forme chimique. Le ionome comprend donc des macroéléments (N, P, K, Ca, Mg, S), microéléments (Cl, B, Fe, Mn, Cu, Zn, Ni et Mo) auxquels peuvent être ajoutés des éléments non indispensables mais néanmoins bénéfiques (Al, Na, Co, Si, Va, Se).

Si de très nombreuses études ont été menée sur les effets physiologiques d'un stress hydrique, très peu d'entre elles considèrent explicitement les conséquences sur la nutrition minérale des végétaux, ni sur la façon dont celle-ci peut favoriser ou non la résistance des végétaux à un manque d'eau. Le contexte de cette allocation de thèse s'inscrit donc dans le fait de caractériser la modification des signatures ionomiques consécutives à un stress hydrique (analyses simultanées de tous les éléments minéraux par ICP-MS), d'identifier les métabolismes concernés permettant de favoriser la résilience des végétaux au manque d'eau et en déduire les mesures préventives ou curatives à préconiser en terme de fertilisations. 

Encadrants : A. Ourry et S. Diquélou

Projet : EAUPTIC